Présentation des 2023 à Grand Corbin Despagne

Comme chaque année, François Despagne, son épouse et son maître de chai ont invité leurs clients et partenaires au château pour déguster en grandes pompes le 212ème millésime vinifié par la famille Despagne, le 2023.
Nous avons pu goûter Ampélias 2023, le Castillon de la famille depuis 2001, Le Chemin 2023, le Pomerol fait à 3000 bouteilles, et Grand Corbin Depagne 2023, grand cru classé de Saint Emilion. Les 2022 étaient eux aussi servis pour la comparaison. À noter aussi, un Clairet 2023 sur les vignes saint-émilionnaises, qui a style très coloré mais aussi très gourmand, production minuscule, voire personnelle.

Le Millésime est tout en fruit et en finesse, sur des notes de fruits noirs, avec une fraicheur rappelant les 2019, peut-être un peu moins structuré malgré le fort ensoleillement de l’été, l’élégance reste notable.
Nos notes de dégustation de ces 3 vins seront disponibles dans notre catalogue de dégustation des 2023 qui devrait sortir début mai !

Le déjeuner choisi par François est réalisé par un traiteur de grande qualité, la maison Humblot.
En entrée, œuf poché mousseline de céleri au comté et velouté de champignon à la truffe, servit avec un double magnum de GCD (Grand Corbin Despagne) 2003, une beauté, année caniculaire, on s’en souvient, mais un vin qui a su garder une certaine fraicheur. Droit, superbe et expressif, il commence à être prêt, il n’aurait d’ailleurs pas fallu l’ouvrir avant ses 20 ans, mais sa structure lui permettra d’encore se boire en 2043.
En plat, filet de veau jus brun aux morilles, riz noir Vénéré, accompagné par un GCD 1983 en magnum. Eclipsé par 1982, 1983 n’est pas apprécié à sa juste valeur, les notes tertiaires se mélange à un fruit rouge net sur un très bel équilibre, encore énormément de plaisir et loin d’être fini ! Juste parfait sur le plat !
Puis, Saint-Nectaire cuisiné et croustille de pain aux fruits majestueusement servi avec une bouteille 75 cl de GCD 1943, récolté et vinifié par la grand-mère de François lorsque les hommes étaient réquisitionnés. Mamie s’en est très bien sortie, le vin quoi que virant un peu sur l’ocre, garde sa fraicheur et une certaine fougue. Il ne servirait pas de le garder plus longtemps, mais il est étonnant qu’à 80 ans il soit toujours aussi buvable, une grande émotion !
Ces vieux vins de 20, 40 et 80 ans sont une preuve de l’extrême qualité et de leur longévité des sur ce terroir voisin direct de Petrus, La Conseillante et Cheval Blanc.